We asked students in the Urbanism class at Collège Catholique Franco-Ouest to contribute to the conversation about walkable neighbourhoods in Ottawa.
Ella writes to Mayor Mark Sutcliffe, proposing to clear bicycle lanes of snow in the winter, acknowledging that this is done downtown but not where she lives. She cites Oulu, Finland as an example of a city where all bicycle lanes are plowed in the winter, which allows children as young as 5 years old to cycle safely. She goes on to argue that Canadians’ reluctance to cycle in the winter has nothing to do with the cold, and everything to do with the safety and maintenance of bicycle routes, and indicates how bicycle-lane maintenance needs to be implemented.
Cher Maire Sutcliffe,
L’hiver, je me retrouve souvent prise à l'intérieur, que ce soit à l’école, chez moi, ou dans ma voiture. Ceci m’amène souvent à vénérer les jours d'été, durant lesquels je peux me déplacer à travers la ville en plein air. Étant une élève de 10e année, j’aimerais pouvoir me déplacer avec aise à l’année longue. Pour cela, je propose que les pistes cyclables d’Ottawa soient entretenues en hiver.
Je suis au courant que les pistes cyclables du centre ville sont déneigées[1], mais plusieurs citoyens, comme moi, ne vivent pas à proximité de ces pistes. Cela veut dire que les Ottaviens qui vivent à distance du centre-ville ne peuvent pas utiliser les pistes cyclables pour plus d’un tiers de l’année. Par exemple, pendant plusieurs années, moi et ma famille faisaient du vélo à l'école et au bureau. Mais, en novembre, il fallait arrêter, puisque les pistes étaient couvertes de neige et de glace. Par contre, à Oulu, en Finlande, les pistes cyclables sont priorisées par rapport aux autos et, par conséquent, sont déblayées en hiver. Ceci permet aux enfants aussi jeunes que 5 ans de faire du vélo à l’école à l’année longue, même si les températures atteignent parfois -30°C[2].
De plus, si plus de citoyens sont encouragés à faire du vélo à l’année longue, Ottawa deviendra une ville plus durable, car il y aura moins d’émissions de gaz à effets de serre, grâce à la diminution de l’utilisation des voitures. La réduction de véhicules dans les rues pourrait aussi affecter le montant d'embouteillages et d’accidents qui se produisent tous les jours. Ainsi, de 2016 à 2020, il y a eu 125 910 collisions de conducteurs automobiles, versus 1 213 collisions de cyclistes[3].
Pour finir, la raison pour laquelle les canadiens ne font pas du vélo en hiver n’a rien à voire avec le froid, mais tout à faire avec la sécurité et l’entretien des pistes[4]. Alors, pour encourager les Ottaviens d’utiliser les multiples pistes cyclables de la ville, il faut les déblayer aussitôt qu’il y ait 2 cm de neige. De plus, il faut le faire de manière à ce qu’elles ne soient pas glissantes, ce qui veut dire laisser une couche compacte de neige sur le sol.
J’espère que vous saisissez maintenant à quel point l’entretien des pistes cyclables est nécessaire au bien être de notre communauté.
Merci et passez une belle journée,
Ella Gadoury
ELLA GADOURY is a student at Collège Catholique Franco-Ouest. Opening introduction provided by Walkable Ottawa blog contributor XAVIER BRADBURY-JOST.
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